Le contexte sanitaire accélère la transition numérique des entreprises. Parmi les enjeux que celle-ci comporte figure celui de la signature électronique des documents qui permet de faciliter, mais aussi de sécuriser les contrats et engagements commerciaux.
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En principe, un écrit électronique équivaut, en termes de preuve, à un écrit réalisé sur support papier, à la double condition toutefois :
Dans le même esprit, la validité d’une signature passée par voie électronique dépend de la manière dont celle-ci est réalisée. Pour être considérée comme valide, la signature électronique doit consister en l'usage d'un procédé fiable d'identification qui garantit son lien avec l'acte auquel elle s'attache.
Un procédé de signature électronique est présumé fiable lorsqu’il met en œuvre une signature électronique « qualifiée » au sens de la règlementation européenne. Depuis le 1er
juillet 2016, l’utilisation de la signature électronique est en effet encadrée par le règlement européen « eIDAS » (pour Electronic IDentification And Trust Services), qui harmonise l’ensemble des règles applicables à l’échelle de l’Union -européenne.
3 niveaux de signatures électroniques :
La forme de signature électronique utilisée dépend des circonstances de son utilisation.
Ainsi, la signature électronique peut être :
Focus sur la signature électronique « qualifiée »
Selon la règlementation européenne, la signature électronique « qualifiée » est donc un type de signature électronique qui répond à un triple critère :
Focus sur le certificat qualifié
Le certificat exigé dans le cadre de l’utilisation d’une signature électronique qualifiée est délivré par un prestataire de confiance qualifié à l’entreprise qui pourra le stocker sur un support informatique (de type clé USB, carte d’identité numérique, etc.) ou dans le cloud.
Pour remplir sa fonction d’authentification, ce certificat doit impérativement contenir certaines données, parmi lesquelles :
Signature électronique = signature manuscrite ?
Toutes conditions remplies, une signature électronique « qualifiée » équivaut à une signature manuscrite et peut ainsi être utilisée dans de nombreux cas, parmi lesquels :
Avoir recours à la signature électronique peut vous permettre de booster vos relations commerciales et votre chiffre d’affaires. Sa mise en œuvre nécessite toutefois de passer par un prestataire de confiance, et de respecter la mise en œuvre de règles strictes : Inovera se tient à votre entière disposition pour vous accompagner dans la mise en place de ce dispositif.
Consultez notre article précédent ! La signature électronique : pourquoi ?
Sources :
- Articles 1366 et 1367 du Code civil
- Décret n° 2017-1416 du 28 septembre 2017 relatif à la signature électronique
- Règlement (UE) n°910/2014 du Parlement européen et du Conseil du 23 juillet 2014 sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques au sein du marché intérieur et abrogeant la direct